Selon un rapport remis ce Vendredi au premier ministre Français, le Mouvement associatif demanderait au gouvernement des moyens de promouvoir la la vie associative et l’engagement bénévole.
Au départ une décision prise par le gouvernement avait inquiété les associations, une mesure tel que la diminution des emplois aidés ou la baisse des APL.
On s’en souvient le 9 Novembre dernier Edouard Philippe avait réunies les associations pour les rassurer dans l’idée de voir à quel point l’État a conscience de l’importance de leur rôle et de leurs spécificités. C’était aussi une occasion de leur demander de soumettre des propositions qui conduisent à l’amélioration de la vie associative. Pour répondre, les associations les associations avaient fournie un rapport intitulé : Pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement » remis ce 8 Juin au premier ministre
« Pour une politique de vie associative ambitieuse »
Plus de moyens
En 59 propositions, le rapport propose donc un kit de mesures pour redresser les choses. Ces éléments « peuvent être constitutifs d’un véritable contrat de partenariat entre l’État et les
associations pour le quinquennat », plaide le rapport.
Il est bien sûr question d’« augmenter significativement les moyens alloués au Fonds de développement de la vie associative ». Si le document ne donne pas de chiffre, celui-ci est pour l’instant doté de 8 millions d’euros, quand le secteur espère 250 millions voire 500 millions à la fin du quinquennat.
Accès facilité aux fonds européens, fiscalité adaptée, politique de l’emploi au service des projets associatifs… plusieurs propositions visent aussi à adapter l’environnement au modèle non lucratif des associations. Alors que de nombreuses petites structures, en grande difficulté à la suite de la suppression de leurs emplois aidés et non concernées par les crédits d’impôts, sont en péril, le rapport demande en particulier un « dispositif d’aide aux associations en difficulté ».
Une semaine de l’engagement en décembre ?
De nombreuses mesures sont aussi consacrées à la promotion de l’engagement. Il est par exemple question de « construire une logique de parcours d’engagement pour permettre un engagement tout au long de la vie », notamment à l’école, ou dans le domaine professionnel, en revisitant les différents congés existants, ou via le futur service national universel. Il est aussi proposé d’« ouvrir le compte d’engagement citoyen à tout bénévole dès 200 heures ».
Il est enfin fait référence à la création d’un « temps de visibilité de l’engagement associatif ». Le 9 novembre, Édouard Philippe avait dit qu’il comptait « instaurer chaque année, autour du 1er juillet, une semaine nationale de l’engagement ».Cette période semblant peu adaptée à des manifestations qui toucheraient aussi les écoles, une date autour du 5 décembre, journée internationale du bénévolat, paraît plus probable.
Une Semaine de l’engagement pour donner le goût du bénévolat
Reste à savoir ce que le gouvernement retiendra de ses propositions. En mai, les annonces d’Emmanuel Macron sur les banlieues avaient déçu. Quant au plan pauvreté, attendu pour mars, puis avril puis mai, il ne devrait finalement l’être qu’en juillet. « Pour l’instant, on nous assure qu’il y aura des réponses à la hauteur des ambitions », assure Philippe Jahshan. les arbitrages sont attendus courant juillet.
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